Afrique

Pointe-Noire (Congo) et Douala (Cameroun)

L’Institut UCAC-Icam (anciennement IST-AC) est un établissement d’enseignement supérieur de l’Université Catholique d’Afrique Centrale qui en a confié la direction générale à l’Icam. 

La mission principale qui a été assignée à l’UCAC-Icam est de former, en Afrique et pour l’Afrique, des techniciens et des ingénieurs professionnellement compétents et humainement responsables. S’inspirant des principes de formation de l’Icam, l’UCAC-Icam associe l’acquisition des connaissances à leur mise en pratique sur le terrain et aux aspects relationnels de la vie en entreprise. Le service aux entreprises, la réponse à leurs attentes en matière de ressources humaines et la promotion des personnes sont les points-clés des programmes de l’UCAC-Icam qui s’inscrit ainsi dans l’espace de l’Enseignement Supérieur de l’Afrique Centrale : Angola, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, RDC, Tchad.

  • Ouvert en 2002, le site de Pointe-Noire (République du Congo) accueille le premier cycle de la formation d’ingénieur ; les étudiants sont les lauréats du concours organisé dans l’ensemble des pays cités ci-dessus ; ils suivent, pendant deux ans, un programme structuré autour de la maintenance industrielle. Le site de Pointe-Noire propose également une formation de technicien par l’alternance ayant une visée professionnelle directe vers l’emploi ainsi que des formations spécifiques dans le cadre de la formation professionnelle continue à l’initiative des entreprises, pour toutes les catégories professionnelles de l’industrie.
  • avril 2014 051Ouvert en 2004, le site de Douala (République du Cameroun) accueille les étudiants, en provenance du site de Pointe-Noire, jugés aptes par jury, pour le second cycle de la formation d’ingénieur ; ce cycle, en trois ans, bénéficie du régime de l’alternance ; chaque étudiant vit ainsi, suivant un rythme trimestriel, 50%  de son temps d’étude à l’institut et 50% dans une entreprise industrielle dans laquelle il est mis, progressivement et concrètement, en face des réalités professionnelles de l’ingénieur.


Yolande MOUMPALA, adjointe à Pointe-Noire au Directeur de l’Institut UCAC-Icam,
et Jean-Denis FALISE, Directeur de l’Institut à Douala,
interviews croisés dans le cadre de la Campagne :

YolandeInauguré en novembre 2013, le nouveau campus de Douala offre des conditions d’accueil très confortables, prévoit la récupération des eaux de pluie, l’utilisation de l’énergie solaire et un système très performant de réduction des consommations électriques. Ce campus a coûté 3 millions d’euros.

Nous souhaitons lancer les travaux d’un bâtiment similaire à Pointe-Noire, d’environ 6500 m2. Il comprendra les locaux pédagogiques, la résidence, ainsi qu’un bâtiment historique réhabilité pour l’administration. Un projet estimé à environ 3,5 millions d’euros.

Au niveau de la pédagogie, nous avons toujours un besoin important en matériel : la difficulté de trouver sur place du matériel spécialisé et le coût du transport nous empêchent de renouveler et de compléter nos équipements, comme nous le souhaiterions. Mais nous tenons à offrir un matériel de qualité, gage de la réussite de nos formations. Cela rejoint aussi nos objectifs en matière de Recherche : l’UCAC-Icam vient d’ouvrir, à Douala, une licence professionnelle en Développement Durable et Ethique (DD4E) et a donc une vraie carte à jouer dans ce domaine, en partenariat avec les autres sites Icam, mais aussi avec d’autres partenaires et institutions en Afrique. Cela implique l’acquisition de matériel et le recrutement d’enseignants spécialisés.


L’UCAC-Icam gère aussi un fonds de solidarité qui prend tout son sens sur ce territoire où les inégalités sont très importantes. Nous voulons ouvrir l’école aux étudiants les plus modestes. Ainsi, sur le principe des prêts d’honneur, nous avons passé des accords de partenariat avec quelques banques. Mais ces banques ne couvrent pas tous les territoires d’Afrique Centrale. Des fonds supplémentaires nous permettraient d’offrir à davantage d’étudiants une réelle possibilité de continuer leurs études en Afrique Centrale
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